C’est une quête qui aura duré toute une vie. Celle d’un artiste qui cherche à tout prix à représenter l’être humain, à le décoder. Au travers de figurines anonymes mais aussi des portraits de ses proches. Emilie Bouvard, commissaire de l’exposition : "Giacometti s’intéresse à l’humain, c’est vraiment le cœur de son travail. Pour ça, il revient à la base, aux origines, il se pose des questions d’artiste qui sont des questions fondamentales pour un sculpteur : Quelle est la bonne dimension d’une sculpture ? Comment rendre compte d’un visage, de la manière dont les parties du visage forment un tout ? Comment donner à penser que d’une matière qui est gluante, qui est divisible, qui n’est pas expressive, on arrive à un corps qui a une unité et qui fait sens ? Et ça, c’est vraiment très important parce que c’est ce à quoi nous-mêmes on est confrontés sans cesse dans le rapport à autrui".