Ce mercredi 25 novembre est la Journée internationale contre les violences faites aux femmes. Les chiffres d’Amnesty International (mars 2020) font froid dans le dos : 1 Belge sur 2 (48 %) a déjà été exposé à une forme de violence sexuelle, 1 femme sur 5 (20 %) et 1 homme sur 7 (14 %) ont été violés. Face à ces expériences traumatisantes, la victime risque de s’enfermer dans le mutisme et dans son mal-être. " Les victimes de violences sexuelles ressentent souvent de la honte et de la culpabilité, n’osent pas en parler, ont peur qu’on ne les croie pas " explique Inès Keygnaert, professeure de santé sexuelle et reproductive (UGent).
Pour aider les victimes à en parler, l’Université de Gand — avec le soutien des autorités fédérales — a mis en place en 2018 un chat en ligne sous la responsabilité de la professeure Keygnaert. " La particularité de ce chat est de mettre les victimes en communication — non pas avec des bénévoles —, mais bien avec des psychologues formés et spécialisés aux questions traumatiques et aux violences sexuelles. "