L’initiative n’est pas ancienne même si le principe fondamental l’est : rendre service et réparer. En 2009 aux Pays-Bas, Martine Postma décide d’officialiser la démarche. Cette journaliste néerlandaise, militante écologiste et conseillère communale à la ville d’Amsterdam, souhaite centraliser et faciliter les petites réparations.
Par le mot " Repair ", elle entend éviter le gaspillage d’objets électroniques ou autres. Le terme " Café " met l’accent sur l’aspect social qui lie les participants.
La création d’un Repair Café débute avec un " kit de démarrage " présent sur internet. Ce kit contient des conseils et un encadrement, ainsi que le nécessaire visuel de présentation. Ensuite, il convient de trouver un lieu de rendez-vous. L’organisateur et ses réparateurs bénévoles accueilleront les riverains durant l’événement. Le côté social est plus ou moins mis en avant selon la personne organisatrice, bien qu’il soit dans l’ADN du projet imaginé par Martine Postma. Les participants partagent d’ailleurs leurs expériences sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram avec #repaircafé.