Woodstag a été créé par trois amis bruxellois qui se sont rencontrés aux Scouts. En 2016, Frédéric, Grégoire et Antoine décident de se lancer dans la production de nœuds papillons à partir de chutes de bois. Une manière d’agir contre la surconsommation et le gaspillage. 4 ans plus tard, le projet a bien grandi et propose désormais une gamme de produits très variés : des bretelles, des boucles d’oreille, des boutons de manchettes, des portefeuilles classiques ou en " origami ", des porte-clés ou des chaussettes.
Le projet se concentre donc sur des accessoires de mode confectionnés à partir de matières premières – du bois, du cuir ou des jeans – recyclées et récupérées chez des menuisiers ou des tanneurs belges. " Trouver une manière de recycler a toujours guidé nos différents projets. Ce sont à chaque fois des chutes, des petites pièces de bois ou de cuir, des belles matières qui constituent des surplus et qui ne sont pas utilisées. Par exemple, un menuisier fait un escalier, mais en coupant ses planches, il laisse des pièces de chêne…Idem dans un atelier de tannerie où les bords n’intéressent pas forcément les clients. " explique Frédéric, un des trois cofondateurs.
Allier mode et écologie, voilà donc le pari osé de Woodstag ! La mode reste en effet la deuxième industrie la plus polluante de la planète : l’eau et les pesticides utilisés pour les matières premières, les résidus des produits de traitement rejetés dans la nature au moment de la confection, le transport des matières premières vers les usines ou des produits finis vers les commerces, etc.