Vers le CNS du jour…
Cette après-midi se tiendra donc un nouveau CNS. Il est très attendu par différents acteurs, dont les restaurateurs, les coiffeurs et le secteur du tourisme. Mais la situation épidémiologique est encore loin d’être satisfaisante pour de nombreuses réouvertures.
Faut-il s’attendre au maintien du statu quo en ce qui concerne les mesures sanitaires pour trois semaines ? Elio Di Rupo annonce qu’il va plaider pour permettre de donner des perspectives et notamment une réouverture des coiffeurs pour la mi-février. "La grande crainte c’est que le plateau que nous connaissons pour le moment vienne à s’emballer. Mais si l’on devait rester dans une certaine stabilité, même à haut niveau, à condition que les coiffeurs respectent des règles très strictes, on doit permettre cette activité" précise le numéro un wallon.
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Dépendants des chiffres
La crainte d’une reprise incontrôlable de l’épidémie à cause des variants est de façon palpable à l’ordre du jour du côté des politiques. C’est ainsi qu’il rappelle l’importance de la quarantaine en cas de retour de l’étranger. Elio Di Rupo affirme que le Premier ministre Alexander De Croo mettra sur la table du CNS la question de l’interdiction des voyages non-essentiels à l’étranger.
"L’enjeu est fondamental, répète le socialiste. On demande de la solidarité. Ne partez pas à l’étranger en dehors de ce qui est absolument nécessaire".
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Nous demandons que l’on respecte la quarantaine
Et en cas de retour tout de même de l’étranger, il faut se mettre en quarantaine. La région wallonne, qui chapeaute gouverneurs et zones de police, doit-elle "hausser le ton" sur les contrôles de ces quarantaines ? Elio Di Rupo ne plaide pas pour une "chasse", mais bien une collaboration dans le contrôle entre les bourgmestres, les CPAS, les polices locales. "Nous ne demandons pas que l’on sanctionne, mais que l’on respecte la quarantaine" précise-t-il.
Mais en cas de test positif, de contact avec un malade ou de retour de l’étranger (plus de 48h), la mise en quarantaine est nécessaire (avec les tests le premier et le 7e jour et une possible "libération" de la quarantaine après le deuxième test négatif). "De grâce, si vous revenez de l’étranger après 48 heures, il faut se mettre en quarantaine !" répète le Montois.
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